Les compagnies d'assurance auraient réduit de moitié la couverture qu'elles offrent aux clients en cas d'attaque de ransomware.
Citant des sources anonymes du secteur, Reuters affirme que la situation est si grave que Lloyd's of London, qui contrôle environ un cinquième du marché mondial du cyber-marché, a découragé la centaine de membres de son syndicat de se lancer dans le cyber-commerce el próximo año.
Bien que Lloyd's ait refusé de commenter à Reuters, des experts en cybersécurité ont déclaré à LaComparacion Pro que la couverture d'assurance avait invariablement entraîné une augmentation du nombre d'attaques de ransomwares.
« Les paiements par ransomware sont hors de contrôle et l'assurance est l'un des facteurs déterminants de cette nouvelle phase d'attaques contre les entreprises. Lorsque les paiements sont effectués, le cycle économique des ransomwares se poursuit et s'accélère même, ce qui signifie qu'inévitablement davantage d'entreprises seront attaquées », a déclaré Jake Moore, spécialiste de la cybersécurité chez ESET.
Mais cela aidera-t-il?
La société de cybersécurité Coveware a même comparé la marge bénéficiaire de plus de 90 % des attaques de ransomware en 2021 avec les bénéfices réalisés par les cartels colombiens de la cocaïne au début des années 1990.
L'industrie de la cyberassurance serait secouée par une augmentation des campagnes de ransomware grâce à une augmentation du nombre d'attaques en raison de l'environnement de travail à distance induit par la pandémie.
Contrairement au mode d'attaque aveugle qui était utilisé auparavant, les attaques modernes sont devenues beaucoup plus ciblées et les attaquants sont censés rechercher soigneusement leurs cibles. Et l'un des aspects qu'ils recherchent est la couverture cyber-assurance d'une cible.
L'augmentation des attaques de ransomware et la sophistication croissante des attaquants ont rendu les assureurs méfiants. L'augmentation des attaques se traduit par des paiements importants, ce qui a eu un impact négatif sur les résultats financiers des compagnies d'assurance, selon le courtier d'assurance Aon.
"Avec des paiements d'assurance réduits de moitié, cela pourrait signaler le début d'un éventuel ralentissement. Cependant, cela pourrait signifier une double facture", explique Moore.
Il profite de l’occasion pour rappeler aux entreprises le vieux mantra « mieux vaut prévenir que guérir », leur demandant d’adhérer à de meilleures procédures pour protéger leurs actifs, quelle que soit la réduction des couvertures par le secteur de la cyberassurance.
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