Google fait une facture fiscale épique à l'Australie après un audit gouvernemental

Google fait une facture fiscale épique à l'Australie après un audit gouvernemental

Google a réglé avec l'Australian Taxation Office (ATO) pour 481.5 millions d'euros (environ 330 millions d'euros) après un différend prolongé sur la taxe qu'il a payée dans le pays au cours de la dernière décennie. Après un audit ATO approfondi de l'impôt dû par le géant de la technologie entre 2008 et 2018, il a été constaté que Google payait bien en deçà des 30 % requis pour les entreprises multinationales. Pour l'exercice 2017-2018, Google n'a versé que 37.2 millions d'euros australiens sur son revenu imposable de 188.1 millions d'euros australiens (avec un chiffre d'affaires total de 1.03 milliard d'euros). Cela représente 19.8%, les deux années précédentes étaient à 18.6% et 13.2% respectivement. Avant que l'Australie n'institue la Multinational Anti-Avoidance Act (MAAL) en 2015, Google utilisait sa succursale de Singapour pour facturer les clients australiens, mais est depuis devenu un revendeur local, le rendant responsable de la taxe du pays.Des accords similaires ont été conclus avec Apple, Facebook et Microsoft dans les deux dernières années après la MAAL. L'argent supplémentaire apporté par ces quatre géants de la technologie depuis 2017 s'élève à 1.250 milliard de dollars australiens, sans compter l'impôt initialement payé par ces entreprises. Le règlement de Google avec le gouvernement australien fait suite à une situation similaire en France, où il a été condamné à une amende de 500 millions d'euros en plus de devoir payer 465 millions d'euros. impôts (un total de plus d'un milliard d'euros) après une enquête de quatre ans menée par le gouvernement français.