Aujourd'hui, Flipkart veut entrer dans l'e-pharma | La comparaison

Aujourd'hui, Flipkart veut entrer dans l'e-pharma | La comparaison

Tout cela se passe dans le secteur pharmaceutique électronique indien. Tout d’abord, c’est Amazon Inde qui a lancé sa boutique pharmaceutique en ligne. Reliance Industries cherchait ensuite à acquérir NetMeds, la célèbre société pharmaceutique électronique basée à Chennai. Aujourd’hui, Flipkart souhaite se lancer dans le secteur de l’e-pharma. La nouvelle est que Flipkart, propriété de Walmart, est en pourparlers avec la société pharmaceutique électronique PharmEasy, basée à Mumbai, qui serait également en pourparlers avec une autre société médicale appelée Medlife. Le PDG de Flipkart, Kalyan Krishnamurthy, a eu plusieurs séries de discussions avec les hauts dirigeants de PharmEasy, selon un rapport du Times of India. Mais même si l'accord avec PharmEasy ne se concrétise pas, Flipkart serait prêt à aller de l'avant avec sa propre équipe et à se lancer dans le secteur de la pharmacie électronique. Tout comme l’éducation et le divertissement se sont déplacés en ligne pendant le confinement, les gens se sont également tournés vers les conseils, les tests médicaux et la livraison de médicaments en ligne. La télémédecine a connu un essor considérable. Plusieurs pays tentent de déplacer la prestation de soins de santé en ligne, d'encourager la télémédecine, d'encourager la réservation de médicaments en ligne et d'utiliser des chatbots pour répondre aux demandes des patients. Il y a donc une vague d’activité dans le domaine de l’e-pharma. Le marché mondial de la pharmacie en ligne est estimé à 55 milliards d’euros à l’échelle mondiale. En Inde même, cette somme devrait atteindre 16.000 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. Mais la croissance arrive par à-coups, car il existe des règles strictes pour la vente de médicaments. Mais le confinement a accru la demande de médicaments en ligne. En Inde, les startups de santé Practo, NetMeds, 1mg, PharmEasy et Medlife font l’objet d’une attention particulière et ont également levé des financements auprès d’acteurs majeurs.

Mais le marché de la pharmacie électronique est soumis à des réglementations gouvernementales strictes et à une résistance marquée de la part des magasins médicaux traditionnels. L'année dernière, le ministère indien de la Santé a demandé aux pharmacies électroniques de s'associer avec des pharmacies de détail hors ligne uniquement pour livrer des médicaments aux consommateurs, et non pour les stocker. De nombreuses pharmacies en ligne s’opposent à cette règle car elle affecte leurs marges et accroît leur dépendance à l’égard des pharmaciens locaux. Et il y a quelques jours à peine, après qu'Amazon Inde a lancé sa plateforme e-pharma, l'Organisation panindienne des chimistes et droguistes (AIOCD) a écrit au Premier ministre et à d'autres hauts responsables du pays, alléguant que le lancement était illégal. Leur argument est que les pharmacies électroniques sont illégales et ne sont pas légalement reconnues par la loi sur les médicaments et les cosmétiques. Les règles précisent que la vente de certains médicaments doit être accompagnée d'une ordonnance. Le site Amazon Pharma a la fonctionnalité de télécharger l'ordonnance du médecin pour acheter n'importe quel médicament. Apparemment il est obligatoire d'acheter des médicaments sur place. Alors, quelle sera l’efficacité de la protestation de l’AIOCD ? Des sociétés comme Swiggy et BigBasket cherchent également à se diversifier dans la fourniture de médicaments, principalement grâce à des partenariats avec des pharmacies en ligne. Flipkart examine les ramifications juridiques de l'ensemble du problème et consulterait également des juristes pour résoudre tout problème avec l'entreprise.